Et moins à consacrer ici...
Avoir le temps peut être désemparant. En témoigne ce dimanche où l'on croit pouvoir rattraper tout ce que l'on aurait voulu faire dans la semaine qui nous a échappé. Et puis, il y en a tant, qu'on ne sait par où commencer. Soudainement, ce qui semblait pouvoir nous apaiser devient une tache à réaliser : on en viendrait presque à stresser.
Ni couture ni tricot, ni lecture ni photo. Toujours, je me dirige vers la cuisine. Phénomène récurrent, appel du fourneau où je suis en roue libre, constante des soirs de semaine et de mes journées du week-end. C'est ainsi que je renonce à ce à quoi j'avais pensé, ce que j'avais imaginé 'en profiter pour faire'. J'abdique à ma cérébralité et en conviens à mon instinct, parfois contre mon gré, tantôt ronchon, presque gourmande.
Si la cuisine est mon terrain, le sucre est mon pouvoir. Je le fuis, j'y reviens, il est ma force et ma faiblesse. Le flapjack fait pour le goûter, comme si le fondant chocolat-pistache du midi n'avait pas suffit, sera peut-être la prochaine recette sucrée et sans gluten sur mon blog de cuisine Spoonencore. Premier essai, quelques détails à rectifier, voir ce que l'on pourrait améliorer, travailler à une recette est ce qui me plaît. Modeler et parfaire, créer et réaliser, atteindre le goût que l'on avait imaginé, la forme que l'on avait enviée, pouvoir vous proposer la version où rien ne sera à modifier, voilà longtemps que je ne m'étais pas à cet exercice de style délibérément mis de côté tandis que je me complaisais aux variations végétariennes.
Recette végétale s'il en est, la soupe poireau-pomme terre a suivi celle du patidou farci. Quelques unes encore sous la manche avant de revenir à mes premières amours, le temps de retrouver le rythme, un tant soit peu chamboulé, laissé derrière en 2015 et de le combiner à 2016.